Lothar blues : une balade déchirante et intergalactique de Noura
Dans les années 30 du 21ème siècle, il a été décidé que l’éducation des jeunes enfants serait confiée à des robots spécialisés, qui eux, ne pourraient jamais être dépassés ni découragés. Les humains n’ont aussi plus aucun travail pénible à effectuer. D’ailleurs, pour chaque problème éventuel, il y a un quasi, ou un simili, ou même un matsushita. Pourtant, dans cet univers parfait, certains éléments de la population demandent le rétablissement du travail pour l’homme, alors que d’autres, tout aussi catégoriques, réclament l’émancipation des robots.
Noura M’Salem, lui, gagne magnifiquement sa vie : ses créations d’environnement virtuel sont très à la mode. Lorsqu’il reçoit l’ordre d’aller récupérer au garde-meuble le vieux robot Lothar qui l’a élevé, Noura est contraint de faire face à la question qui le hante depuis plusieurs années et à laquelle il n’a jamais voulu faire face jusque-là. Pourquoi ses parents biologiques l’ont-ils abandonné lorsqu’il avait 14 ans ?
La quête de Noura l’amène à renouer avec son tuteur directeur de théâtre en Roumanie, à faire la connaissance d’un informaticien de génie obèse, et d’une fille très très bizarre qui prétend être sa soeur.
On ne peut pas ne pas penser au grand maître Asimov en lisant ce roman… Les lois de la robotique qui condamnent les robots à l’obéissance ne peuvent pourtant pas les empêcher de penser…
Lothar blues de Philippe Curval Paris, Laffont, 2008
Voir le document sur le catalogue en cliquant ici